Freestyle finale Art de Rimes

Voila le texte que j'ai posé sur Art de Rimes pour la finale du tournoi de freestyles...Donnz vos avis si le coeur vous en dit lol (Désolé pour la longueur)

Ma Life

Tu veux qu'j'te raconte ma vie,j'y vais ! Depuis ma naissance en juillet
J'ai fait tant de conneries, en re-cui aussi bien qu'en gilet
Par où commencer? Nos histoires, t'sais bien comment c'est
On connait l'début du roman, mais la fin, faut la commander
Grace aux baskets on courent vite,c'est ce que jurent les spots qu'hurlent Disport
Mais on les utilise pas,puisqu'on rentre chez nous dans des voitures d'lice-po
J'ai commencé mon chemin à Ixelles, en y pensant ça fait tout drôle
Le début était tout droit, j'pars en zigzag et où sera donc l'outro
Des gars, des filles, les potes qui lancent des tas de défis
Et quand on sort en bande, même les chefs d'état péfli
Enfin c'est c'qu'on croit, et on en est même tous persuadé
Et quand j'eus besoin d'une correction, mon père su aider
J'me souviens aussi d'elle, Layla, un an passé avec
Mais quand un puit d'amour n'est plus alimenté, il est à sec
Donc j'l'ai plus vu, on a cassé, et depuis sur Bruxelles il pleuvine
Elle m'oublie un peu vite, et ça m'étonne de voir que sans elle j'peux vivre
Ensuite j'rencontre Riddick, mon mentor qui m'a tout appris
Et qui m'a dit : "Un jour, tu te vengeras de tout les coups que t'as pris."
Riddick était un vrai "gangster", mais moi je l'était pas
Pourtant au quartier j'étais al, et j'me voyais tirer comme dans GTA
J'ai touché l'flingue de Tyson, j'en ai eu des frissons
Et les meufs aiment les racailles, c'est comme ça que les filles sont
Je voulais l'mien, à ma ceinture, comme Tyson qui amasse la thune,
On disait, la raison de Thomas sature, mais moi j'voulais qu'ça dure
J'avais la grande gueule quand j'ai enfin investi Schaerbeek
J'avais trop regardé Scarface, mais on m'a dit que les schtars deg
Après tout j'étais pas un voyou, j'voulais plus me prendre la tête
Au 1030 tout s'achète, un type a même voulu me vendre la Terre
Un jour je le rencontre, ce grand qu'on nomme tous King Shasa
Qui m'a dit qu'le rap déchirait, un jour je réussirais, Inch'Allah
J'ai écris mon premier douze, sur le mur de station Malbeek
Mais le lendemain c'était effacé, putain j'avais mal mec
Mais j'continue et tout doucement, mes ailes poussent
J'ai rappé au Heizel, couz ! Si le rap est une femme, je l'épouse !
Alors j'enchaine les douze et tous mes trous je les bouche
Dans ma cage j'peux pas voler, mais t'inquiète je bouge
Enfin j'avançais, car l'école ne m'avait pas dans ses petits papiers
De toute façon, les seuls papiers qu'j'voulais c'était des billets à palper
J'ai porté des gens, dans mon coeur de pierre précieuse
Surtout Jokko, on allait acheter des shoes, on en voulait une paire précise
Mais t'es mort, d'une tumeur, j'l'ai pas compris à croire qu'j'ai l'cerveau lent
Et de la haut tu me guides, poto, comme si t'étais mon cerf-volant
Au quartier c'est la merde, les flics on s'en bat les steaks,
Ici c'est Bruxelles, mais parfois on oublie que c'est pas les States
Tyson est tombé, on l'reverra pas avant très longtemps
Et Akim s'est fait niqué, avec une soeurette du quartier il a passé du bon temps
Les Skins Heads choisissent Schaerbeek pour faire leurs descentes, ça m'tourmente
Ils ont forcé Faten à être la victime de leur tournante,
J'me souviens d'ce soir, elle en pleurs, ses frères hurlant en choeur
Moi même j'ai ressenti une masse d'ardeur, ce fut la naissance de Mass Murder,
Mon premier texte fut sur ces Skins, j'ai fait deux seize cleans
En racontant comme ils s'étaient fait planter comme à l'escrime,
Plusieurs fois j'ai pleuré, surtout quand j'étais dans l'purin
J'avais peur de tout perdre, d'm'endormir un jour...et puis plus rien
J'ai jamais été un gangster, mais j'en ai connu plusieurs
Mais j'ai appris que même avec un gun on redevenait poussière...